SÉRIE SUR L’ÉQUITÉ PROCÉDURALE (4): CONTRÔLE DE SÉCURITÉ
Une nouvelle récente:
Le gouvernement canadien serait prêt à rejeter la demande de résidence permanente présentée par trois employés d’une entreprise de haute technologie au motif «d’espionnage, de terreur».
En outre, un autre demandeur a été informé que la demande du demandeur et de son épouse serait également rejetée.
Le consulat a écrit une lettre le 18 mars. Un agent d’immigration a informé le demandeur qu’il y avait des raisons de croire que le demandeur principal ne s’était pas conformé à l’article 34 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Cette disposition stipule que les candidats impliqués dans l’espionnage, la terreur et les dommages causés au gouvernement ne sont pas en conformité. Le demandeur a travaillé pour la société et son partenaire est maintenant dans la société.
Dans une autre lettre datée du 21 mars, un agent d’immigration a rejeté un autre demandeur pour le même motif.
Bien que je ne connaisse pas la situation spécifique, cette lettre contient au moins deux erreurs. Premièrement, si un demandeur est interdit de territoire pour des raisons de sécurité, le conjoint le sera certainement. Autrement dit, si l’un des trois demandeurs est refusé, son conjoint sera refusé. Ensuite, d’après le contenu du rapport, l’agent des visas n’a adressé que la lettre d’équité procédurale au demandeur et il existe de nombreuses possibilités de récupération, ce qui ne constitue pas un refus.
L’ambassade a envoyé des PFL à utiliser, nous avons des motifs de croire, mais n’a pas dit au demandeur quels étaient les motifs. Cette pratique est très controversée et peut facilement être renversée dans l’appel, mais les agents des visas continuent de faire leur propre chose, probablement vraie. Personne n’aime faire appel.
Voyons quelle loi sur l’immigration est citée si elle doit être refusée:
LIPR 34 (1) (a)
Les résidents permanents ou les étrangers peuvent ne pas être en mesure d’entrer au Canada pour des raisons de sécurité s’ils se livrent à l’espionnage contre le Canada ou contre les intérêts canadiens.
Un résident permanent ou un étranger est interdit de territoire, pour des raisons de sécurité, pour un acte d’espionnage contre le Canada ou contraire à ses intérêts.
L’agent des visas a délivré la PFL, du moins avec certaines preuves, bien que cela n’ait pas été révélé au demandeur, mais celui-ci est généralement bien informé. L’étape suivante consiste à voir comment ils réagissent à la PFL et comment l’agent des visas décide. Enfin, si vous allez au tribunal, tout le monde peut voir le résultat.
Le système d’immigration canadien et les entreprises de haute technologie sont bien connus. Nos candidats à l’immigration précédents, qu’il s’agisse de la candidature principale ou de la candidature du sous-ministre, seront en sécurité tant qu’ils travaillent dans des entreprises de haute technologie, quelle que soit leur durée. L’enquête est courte pendant six mois et longue pendant un à deux ans.
Toutefois, l’enquête de sécurité consiste généralement à inscrire le nom du demandeur dans le système et à effectuer une recherche. Tant qu’il n’y a plus aucune trace, il n’y a généralement pas de problème.
Cela dit, le véritable espion va vraiment faire une demande d’immigration au Canada, et est-ce si facile à découvrir?