APERÇU DE L’ÉQUITÉ PROCÉDURALE
L’équité procédurale est l’occasion pour l’agent des visas de donner une explication au demandeur afin que celui-ci puisse dissiper les préoccupations de l’agent des visas. Cependant, ce n’est en aucun cas que l’agent des visas doit donner au demandeur l’occasion de s’expliquer. Les informations qui sont directement reflétées dans les documents utilisés par l’agent des visas sont refusées. Par exemple, si le candidat à l’immigration fédérale qualifiée estime que le score n’est pas suffisant 67 et refuse de signer, il n’est pas nécessaire de donner d’explication. Cette page décrit plusieurs situations courantes dans lesquelles un agent des visas est tenu d’expliquer l’opportunité au demandeur.
Refus des candidats sur une base rationnelle et générale
Pour le dire simplement, l’agent des visas ne peut pas ouvrir un «canon de carte», une chance de renverser un groupe de personnes sans expliquer l’opportunité au demandeur. Ce principe est plus clairement énoncé dans Hernandez Bonilla c. Canada, 2007 CF 20 et est également abondamment cité dans la jurisprudence ultérieure.
Dans le cas présent, le demandeur est un citoyen colombien âgé de 16 ans qui souhaite aller au Canada pour y suivre quatre années d’études secondaires. L’agent des visas estime que les demandeurs qui se rendent au Canada avec un carnet de notes de quatre ans à l’âge de la «formation» le rendront déconnecté de la famille colombienne, de la société, de la langue, etc. parce qu’ils ne croient pas que le demandeur finira d’étudier au Canada. Et a refusé de signer.
Le juge a approuvé le contrôle judiciaire et a conclu que l’agent des visas avait invoqué un motif général pour refuser le demandeur. Cette raison générale a entraîné le refus de tous les étudiants qui avaient demandé quatre années de lycée, car ils étaient automatiquement considérés comme déconnectés de leur famille et de leur culture après leur retour à la maison. Apparemment, tout candidat ayant demandé à étudier au Canada pendant quatre ans quittera le pays durant cette période. Cependant, tous ne seront pas en mesure de s’intégrer au pays après leurs études et de rester ensuite au Canada illégalement. Par conséquent, avant d’utiliser ce motif de refus, le juge doit donner au demandeur l’occasion de s’expliquer.
Informations obtenues par des canaux tiers
Si l’agent des visas obtient des informations d’un tiers et refuse de signer le demandeur sur la base de ces informations, l’opportunité doit être expliquée au demandeur.
Jetons un coup d’œil à la violation de l’équité de la procédure décrite ci-après dans le style manuel. Dans l’affaire Wu c. Canada, 2013 CF 838, l’agent des visas a appelé l’employeur du demandeur pour lui demander des responsabilités, puis a conclu que les fonctions du demandeur ne correspondaient pas à la définition de la CNP. La 1112 fut donc refusée. L’avis du juge est le suivant.
[15] Lorsqu’un agent a accès à des informations dont le demandeur n’a pas connaissance, il devrait lui donner la possibilité de désamorcer l’agent de toute préoccupation découlant de cette preuve. Ni l’existence ni le contenu de cet appel n’ont été révélés à la requérante. En effet, la lettre de la policière omet de manière trompeuse toute mention de l’appel, donnant à la requérante l’impression fausse que sa demande avait été jugée individuelle sur la base du dossier qu’elle avait présenté. Ce n’est que lors de la divulgation du dossier du tribunal certifié dans la présente procédure que le demandeur a appris l’existence de l’appel et s’en remettait à lui.
[16] Étant donné qu’un demandeur doit décider s’il faut poursuivre la démarche coûteuse consistant à introduire une demande de contrôle judiciaire avant d’avoir accès au dossier certifié du tribunal, j’appellerais les agents des visas à faire preuve de transparence avec le demandeur en ce qui concerne les raisons du refus d’une demande.
[17] Il s’agit d’un exemple classique de violation de l’obligation d’équité. Je n’ai pas besoin de décider du troisième problème. La demande de contrôle judiciaire est accueillie et l’affaire devrait être renvoyée à Citoyenneté et Immigration Canada pour nouvelle détermination.
Examen médical
Étant donné que l’état physique refuse de signer le demandeur, celui-ci doit avoir la possibilité de s’expliquer. Ce principe découle non seulement du fait que l’agent des visas a obtenu des informations que le demandeur ignore (l’avis du médecin sur l’examen médical en informera le bureau d’immigration, mais pas le demandeur), mais également du fait que la Cour suprême se trouve à Hilewitz v. . Canada; De Jong c. Canada En 2005, dans l’affaire CSC 57, il avait été déterminé que, si le demandeur refusait de demander un examen médical, il devait déterminer s’il avait la capacité et la volonté de garantir son état physique. En pratique, l’agent des visas devrait informer le demandeur de l’opinion du médecin, du coût estimé des systèmes médical et social et du coût raisonnable du droit de l’immigration, et l’informer qu’il pourrait imposer un fardeau excessif au Canada. Les candidats peuvent au moins faire des efforts sous les deux aspects suivants:
- Réfuter le point de vue de l’agent des visas et penser que le calcul du prix est erroné.
- La soumission des documents démontre leur capacité et leur volonté de réduire les dépenses du gouvernement, réduisant ainsi le fardeau des services de santé et des services publics au Canada dans une mesure raisonnable.
Crédit du candidat suspect
Si l’agent des visas ne fait pas confiance au demandeur, par exemple, si l’on soupçonne que les documents du demandeur sont faux, il est généralement nécessaire de donner une explication.
L’agent des visas aime utiliser ce refus: «Le certificat de banque / certificat de travail est imprimé sur un papier de qualité médiocre». Ce motif apparaît dans le refus d’environ un quart du refus du refus de l’entreprise de transfert. En fait, si l’agent des visas soupçonne que le certificat bancaire / de travail du demandeur est faux, il doit lui donner la possibilité de fournir des explications, faute de quoi l’équité procédurale sera violée.
Quel type de problème est «problème d’intégrité» a différentes compréhensions dans différents cas. Si vous souhaitez refuser le demandeur conformément aux 40 «fausses déclarations» de la loi sur l’immigration, il s’agit évidemment d’une question de bonne foi. Les conséquences du refus d’un demandeur avec cet article sont graves, avec des exigences élevées en matière de preuve et d’équité procédurale, et la possibilité d’être expliquées au demandeur.
Dans l’affaire Ransanz c. Canada, 2015 CF 1109, l’agent des visas ne croyait pas que le demandeur résiderait au Québec désigné et le soupçonnait de se rendre au Québec pour trouver une maison pour trouver l’école en réponse à la prochaine entrevue. . Le juge a estimé qu’il était douteux que l’intégrité du demandeur ait la possibilité de s’expliquer.
Toutefois, dans l’affaire Kamchibekov c. Canada, 2011 CF 1411, le demandeur n’a pas été aussi chanceux. La lettre de recommandation de l’employeur du demandeur copiait la définition de la CNP de l’immigration. Le bureau de l’immigration a estimé que la décision de refus de l’agent des visas ne consistait pas à mettre en doute l’intégrité du demandeur, mais parce que l’obligation de copier le CNO n’était pas suffisante pour permettre à l’agent des visas de déterminer si le travail réel du demandeur était Quoi, le juge a accepté cette déclaration.
Ordonnance d’expulsion
L’émission d’ordonnances d’expulsion est plus équitable sur le plan procédural que les demandes habituelles de visa et d’immigration. Ce principe a été établi dans l’affaire Cha c. Canada, 2006 CAF 126 de la Cour d’appel fédérale. Les détails de l’émission d’une ordonnance d’expulsion à l’équité de la procédure sont les suivants:
- Fournir un rapport de l’agent d’immigration au client,
- Informez les parties des préoccupations exprimées dans le rapport, de ce qui s’est passé et des résultats possibles.
- Lorsque le demandeur est présent, interrogez-le sur place, par vidéo ou par téléphone.
- Possibilité de soumettre des preuves et des déclarations au demandeur.